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Ce que les Leafs n'ont pas su faire...


Habsfan

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Voici un très bon article de Mathias Brunet sur les DEux D.G. les plus étroitement surveillés au Canada, soit Bob Gainey et John Ferguson Jr.

Le mercredi 23 janvier 2008

Ce que les Leafs n'ont pas su faire

John Ferguson a été limogé hier de son pose de DG des Maple Leafs au profit de Cliff Fletcher.

Photo PC

Mathias Brunet

La Presse

Bob Gainey et John Ferguson fils, limogé hier par les Maple Leafs, ont été nommés DG par leurs équipes respectives à quelques mois d'intervalle, à l'été 2003.

Les Maple Leafs dirigés par Pat Quinn constituaient une puissance de la LNH, tandis que le Canadien était en processus de reconstruction.

Pour une poignée de journalistes proches du Tricolore, il était clair que Gainey héritait d'un club assis sur de bien meilleures bases, même si ce n'était pas évident à première vue à l'époque.

Le prédécesseur de Gainey, André Savard, avait eu le temps de repêcher depuis deux ans Mike Komisarek, Tomas Plekanec, Chris Higgins et aussi Alexander Perezhogin, qui montrait alors de belles promesses. José Théodore avait connu une saison ordinaire, certes, mais il avait tout de même reçu les trophées Hart et Vézina un an plus tôt. Andrei Markov et Mike Ribeiro commençaient à éclore. Michael Ryder venait de connaître une sensationnelle saison à Hamilton.

Même que vers la fin de la saison 2003, quelques mois avant qu'on apprenne l'arrivée de Gainey, Savard avait commencé à tasser des vétérans pour faire une place aux jeunes. Claude Julien venait d'être embauché et il commençait à mettre l'équipe à sa main.

Surtout, André Savard avait eu le temps de réorganiser toute sa structure de dépistage en nommant un jeune premier, Trevor Timmins, au poste de responsable du recrutement amateur. Gainey est arrivé alors que le processus de rajeunissement était bien entamé.

John Ferguson fils, lui, s'amenait avec un club redoutable, certes, mais vieillissant, avec une relève moins prometteuse qu'à Montréal.

Celui qu'il remplaçait, Pat Quinn, lui avait laissé un cadeau empoisonné: dans l'espoir de frapper un coup de circuit au printemps, il avait échangé l'un de ses espoirs les plus prometteurs, Brad Boyes (déjà 27 buts à St. Louis cette saison), ainsi que le choix de première ronde du club en 2003 (21e au total, alors que des joueurs comme Mike Richards et Corey Perry auraient été libres) pour obtenir Owen Nolan.

On peut se demander à quel point Ferguson avait les coudées franches à Toronto, puisqu'il a continué à suivre la philosophie des administrations précédentes: corriger les problèmes à court terme en surpayant des vétérans en fin de carrière, sans se soucier de l'avenir du club, si ce n'est qu'ouvrir un poste à l'occasion à un Stajan ou un Steen. Lui dictait-on une ligne de conduite?

Dès son arrivée, en effet, Ferguson a commencé son magasinage: Nieuwendyk, Ken Klee, Travis Green. Puis vers la fin de sa première saison, il a frappé le grand coup, deux jeunes et des choix de première ronde en 2004 et de deuxième ronde en 2005 pour Brian Leetch. Les Leafs ont perdu en deuxième ronde cette année-là et ils n'allaient plus jamais participer aux séries par la suite. Avec ces deux choix perdus, ils auraient pu mettre la main sur un Mike Green en 2004, un Paul Stastny ou un Guillaume Latendresse en 2005. Mais encore aurait-il fallu que les recruteurs des Leafs aient du flair.

C'est sans doute sa gestion des gardiens qui l'a fait le plus mal paraître. D'abord l'idée de réembaucher un Belfour aux prises avec des maux de dos, un gaspillage de millions. Puis l'échange, en juin 2006, de l'un des gardiens les plus prometteurs du hockey, Tuukka Rask, aux Bruins, en retour d'Andrew Raycroft. Une autre opération de rapiéçage. L'année suivante, Raycroft a été tellement irrégulier que pour réparer sa gaffe, Ferguson offrait aux Sharks des choix de première et deuxième ronde en 2007 et de quatrième ronde l'année suivante pour Vesa Toskala.

Si au moins ses embauches de joueurs autonomes avaient été efficaces. Mais les Jason Allison, Eric Lindros, Marius Czerkawski, Michael Peca, Hal Gill et compagnie n'ont rien cassé à Toronto.

Bob Gainey a fait des gaffes, surtout au plan de son évaluation de personnel. Ce qu'il faut lui donner, cependant, c'est d'avoir eu l'intelligence de poursuivre le mouvement de rajeunissement amorcé par Savard, avec la patience qu'on lui connaît, ce que les Maple Leafs n'ont jamais voulu faire.

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'cest un tres bon article. tres bien de la part de brunet de recconnaitre le travail de Savard avant gainey.

Dommage que Savard ne soit pas resté avec le CH en tant que Dépisteur en chef. Il a le pif pour dénicher des bons jeunes avec du Talent, mais il n'était pas le meilleur D.G.

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