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Article de Mathias Brunet


Habsfan

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Voici un article que j'ai lu dans La Presse de samedi.

Le samedi 02 février 2008

Pavel Valentenko, la carte cachée russe du repêchage de 2006

Mathias Brunet

La Presse

Trevor Timmins en a toujours parlé comme de sa carte cachée du repêchage de 2006.

Le nom du défenseur russe Pavel Valentenko, repêché en cinquième ronde, au 139e rang, n'apparaissait même pas dans le guide que la LNH remettait aux journalistes lors de ce repêchage à Vancouver!

Une blessure sérieuse avait compromis sa saison à son année d'admissibilité du repêchage, le limitant à 14 matchs, de sorte qu'il était classé au 138e rang chez les espoirs européens.

Malgré tout, le dépisteur russe du Canadien, Nikolai Vakourov, priait Timmins de repêcher Valentenko dès la deuxième ronde.

Depuis quelques semaines à Hamilton, on comprend un peu mieux pourquoi Vakourov était à ce point emballé par le jeune homme de 20 ans, et pourquoi Timmins le compare souvent à Anton Volchenkov, des Sénateurs d'Ottawa.

«Il est sans doute notre joueur le plus amélioré depuis un mois», mentionne le DG des Bulldogs, Julien Brisebois, au sujet de son défenseur de 6'2 et 218 livres.

Valentenko profite des blessures à Andrew Archer et Mathieu Biron, ainsi que du rappel de Ryan O'Byrne et du départ de Joël Bouchard, pour s'affirmer au sein de la défense des Bulldogs.

«Il est utilisé dans toutes les situations et il répond bien, note Brisebois. Sa compréhension de la langue est meilleure et on voit qu'il s'ajuste à notre surface de jeu plus petite. Il joue de façon robuste et il possède un lancer lourd. Il est mieux positionné sur la glace, il commet moins d'erreurs, même s'il lui en reste beaucoup à apprendre.»

Carle en profite aussi

Un autre défenseur repêché en 2006 (deuxième ronde), qui en est lui aussi à ses premiers pas dans la Ligue américaine, Mathieu Carle, profite lui aussi de l'absence des vétérans. «Ces deux-là mangent beaucoup de minutes, je dirais qu'ils jouent entre 20 et 22 minutes par match alors qu'ils disputaient deux rencontres sur trois en début de saison, ce qui n'était pas nécessairement négatif à ce stade de leur carrière», dit Brisebois.

Valentenko et Carle ont un style de jeu bien à eux. Valentenko en impose physiquement et son tir, à l'instar de celui de son idole, Sheldon Souray, est retentissant. Carle concède deux pouces au Russe, mais il est trapu. C'est un défenseur résolument offensif même s'il travaille à améliorer son jeu en zone défensive.

«Mathieu Carle avait connu un très bon camp d'entraînement avant de se blesser, déclare le bras droit de Bob Gainey. Il a fait de grands progrès cet été. Il fait de belles passes, il possède une bonne vision du jeu, particulièrement en supériorité numérique. Il lui reste à améliorer son coup de patin: ses pivots, son patinage à reculons. C'est un travaillant qui veut s'améliorer, qui nous donne de très bons matchs quand même, bien que ça soit un peu plus difficile pour lui de temps en temps. Mais c'est très positif dans l'ensemble et nous allons bâtir sur ses forces, sa relance de l'attaque, son jeu offensif et son tir efficace, qui atteint la cible régulièrement.»

Valentenko a amassé sept de ses 11 points au cours des 10 derniers matchs. Il montre une fiche de + 3. Carle a obtenu 14 points en 29 matchs après avoir raté le début de saison de l'équipe en raison d'une blessure à un genou.

Il faudra désormais se demander qui de David Fischer, repêché en première ronde en 2006, Carle ou Valentenko atteindra la LNH en premier. Mais rien de sert de courir, il suffit de partir à point, dit la maxime, et Timmins confiait récemment avoir été très impressionné par Fischer lors d'un match entre les Gophers de l'Université du Minnesota et les Badgers du Wisconsin. «Jamais je ne l'avais vu aussi bien jouer», a-t-il confié au sujet de son premier choix qui joue au sein du premier duo de défenseurs chez les Gophers.

Pour revenir aux Bulldogs, il paraît que la visite récente de Roland Melanson a aidé Carey Price. «Son dernier match a été son meilleur, selon le rapport de l'entraîneur Don Lever, relate Julien Brisebois. Il paraît que c'était le Price de l'an dernier en séries éliminatoires. Je ne suis nullement inquiet dans son cas. Il est meilleur que bien des gardiens qui se trouvent actuellement dans la Ligue nationale. Il faut qu'il joue cependant, et c'est pourquoi nous l'avons renvoyé à Hamilton. Si on avait besoin de lui à Montréal demain matin, je n'aurais aucune crainte.»

Kyle Chipchura, lui, se remet tranquillement de sa déception d'avoir été cédé à la Ligue américaine. Il a déjà vécu des moments plus exaltants.

Un autre sérieux espoir, Matt D'Agostini, se replace après un départ difficile. Il a obtenu au moins un point dans neuf matchs consécutifs en janvier.

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je l'ai lu moi aussi. Brunet fait un tres bon travail pour nous garder informé de ce qui se passe à hamilton et dans les rangs collégiaux !!

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Voici un autre très bon article de Brunet. Cette fois ci c,st à propos l'embauche de Frank Jay!

Le mardi 05 février 2008

Un recruteur étoile se joint au Canadien

Mathias Brunet

La Presse

À moins d'un mois de la date limite des échanges, le Canadien vient de faire une acquisition majeure.

Non, Michael Ryder n'a pas été échangé. Pas tout de suite. Marian Hossa n'a pas encore été acquis des Thrashers non plus.

Le Tricolore vient plutôt de mettre la main sur l'un des dépisteurs les plus réputés de la LNH, Frank Jay, qui agissait, jusqu'à la semaine dernière, comme directeur du recrutement chez les Sénateurs d'Ottawa.

En cette ère où le repêchage est vital dans les succès d'une organisation, son arrivée à Montréal vient renforcer davantage une solide équipe menée par Trevor Timmins.

Jay, 57 ans, a oeuvré pendant 11 ans comme dépisteur avec les Devils du New Jersey. Après quelques années avec les Generals d'Oshawa de la Ligue junior majeure de l'Ontario, à titre de recruteur en chef puis de directeur général (c'est lui qui a acquis Eric Lindros en 1989), avant d'accepter le poste de responsable du recrutement à Ottawa en 1999.

Sous sa tutelle, les Sénateurs ont repêché, entre autres, Jason Spezza, Anton Volchenkov, Tim Gleason, Ray Emery, Christoph Schubert, Patrick Eaves et Andrej Meszaros.

Le DG des Bruins, Peter Chiarelli, racontait l'été dernier dans le Boston Globe à quel point le rôle de Jay avait été instrumental dans l'arrivée d'Anton Volchenkov à Ottawa, en juin 2000.

C'était le premier repêchage de Jay dans son nouveau rôle avec les Sénateurs et les hommes de hockey du club, dont Chiarelli, étaient aux prises avec un dilemme de taille. Les recruteurs nord-américains des Sénateurs tenaient à repêcher le défenseur David Hale au 21e, rang tandis que les dépisteurs européens poussaient pour Volchenkov. Le DG de l'époque, Marshall Johnson, ne savait pas comment trancher. Il a donné le dernier mot à Jay, qui était l'un des seuls à avoir vu à l'oeuvre à la fois Volchenkov et Hale.

Les Sénateurs ont pris le Russe et les Devils du New Jersey ont repêché David Hale au 22e rang. Volchenkov est vite devenu l'un des meilleurs défenseurs de la LNH, tandis qu'Hale était échangé aux Flames en février 2007 pour un choix de troisième ronde, après quelques saisons ordinaires au New Jersey.

En bon recruteur humble, Jay objecte au bout du fil: «Ce n'est pas tout à fait la vérité, lance-t-il. Je n'étais pas seul. Timmins (alors au service des Sénateurs) et Jarmo Kekalainen l'avaient aussi vu joué et l'aimaient beaucoup. Notre recruteur en Russie, Boris Shagas, était probablement son plus grand admirateur. Ce fut un travail d'équipe.»

Jay, tout comme Timmins et les autres hommes de hockey des Sénateurs, ont eu leur mot à dire lorsque l'équipe a échangé Alexei Yashin aux Islanders en retour de Zdeno Chara et le choix des Islanders au deuxième rang, qui est devenu Jason Spezza. «En quatre jours, j'ai quitté notre hôtel une seule fois et c'était pour me rendre au repêchage, raconte Jay. Il fallait tout analyser, les joueurs impliqués et aussi la position au repêchage des autres clubs, parce que nous ne parlions pas seulement aux Islanders. La partie plus facile fut de sélectionner Spezza. C'était un choix indiscutable.»

Après avoir survécu à une première guerre de pouvoir à Ottawa lorsque l'équipe a embauché Anders Hedberg, en 2002 (qui a finalement quitté en 2007), Jay a été pris dans une autre querelle intestine chez les Sénateurs avec l'arrivée d'un nouveau groupe d'hommes de hockey menés par Bryan Murray.

C'était une question de temps avant que Jay ne retrouve son ami Timmins. Des rumeurs envoyaient d'ailleurs déjà Jay à Montréal lorsque Timmins a été embauché par André Savard à l'été 2002.

«J'ai adoré mes années avec Trevor et Jarmo à Ottawa, dit Frank Jay. Nous étions d'abord des amis avant d'être des collègues de boulot. Il me faut ce genre d'ambiance de travail. Je suis vraiment heureux de retrouver Trevor, mais quand il m'a téléphoné, je lui ai dit qu'il n'avait pas besoin de mon aide avec le travail qu'il avait accompli ces dernières années»

Aucune annonce officielle ne sera faite, mais Bob Gainey a accepté de préciser, hier par l'entremise du VP Communications Donald Beauchamp, que Jay se joignait à l'équipe de recruteurs de joueurs amateurs à titre de consultant jusqu'à la fin de la saison. Il sillonnera l'Amérique du Nord d'ici le repêchage de juin 2008.

«C'est l'entente pour l'instant, dit Jay. Mais j'espère continuer avec l'équipe. Je ne suis plus très jeune, il me reste quelques années, alors j'espère prendre ma retraite avec l'organisation du Canadien.»

Sherry Bassen, qui a travaillé avec Jay chez les Generals d'Oshawa, puis avec les Nordiques de Québec, a déjà déclaré aux journalistes que «le recrutement de joueurs amateurs était une science et que Jay en était le maître».

Timmins donnait l'impression, hier au téléphone, d'un frappeur qui venait de cogner un coup de circuit. «Pouvoir mettre la main sur un dépisteur de son talent n'arrive pas tous les jours.»

L'avenir de cette équipe est entre bonnes mains.

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ouais, jviens justement de lire ça et je me disais que ce serait bon d'avoir un bon Scout au Québec... je sais pas c'est où qu'il va être établi, mais il est 1000 X mieux que Morel et l'autre gars inconnu.

l'autre gars a été un recruteur pour les kings de LA pendant plusieurs année.

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Voici un autre excellent article de Mathias Brunet. Il est vraiment bon ce Brunet. Il sait de quoi il parle!

Le jeudi 07 février 2008

Waddell n'était pas à Montréal par hasard

Mathias Brunet

La Presse

Ainsi donc, Don Waddell était à Montréal par hasard, dimanche. «Je choisis des matchs comme ça à l'occasion, et Montréal était une destination facile», a-t-il déclaré au collègue Craig Custance, du quotidien Atlanta Journal-Constitution.

Waddell n'a aucune gêne à prendre les journalistes pour des valises. Les Thrashers jouaient à Washington, samedi soir. Ils avaient un entraînement lundi matin, à Atlanta.

Qu'un DG se déplace pour épier une équipe adverse est plutôt rare. Imaginez alors quand ce DG est également entraîneur de son club (et qu'en conséquence, ses minutes sont comptées).

Sur la galerie de presse, dimanche, Waddell s'est même permis quelques boutades auprès d'hommes de hockey: «Je me déplace d'Atlanta pour voir un joueur et il n'est même pas en uniforme»

Ironiquement, des rumeurs laissaient entendre que Michael Ryder avait quitté le Centre Bell avec ses effets personnels après avoir appris son retrait.

Dimanche, Waddell était accompagné de son bras droit, Mark Dobson. Celui-ci vit à Atlanta et n'est presque jamais vu au Centre Bell. Dobson était à nouveau à Montréal, mardi soir, cette fois-ci en compagnie du dépisteur professionnel des Thrashers, Peter Mahovlich, qu'on n'avait pas aperçu dans le coin depuis un bon moment.

Faut-il conclure automatiquement que Marian Hossa pourrait se joindre au Canadien d'ici la date limite des échanges, le 26 février? Pas nécessairement.

Waddell pourrait simplement vouloir assurer ses arrières. S'il cède Hossa, au Canadien comme à une autre équipe, dans les prochaines semaines pour, disons, un choix de première ronde et quelques espoirs, il aura besoin d'un ailier offensif pour combler la perte de son joueur étoile, les Thrashers étant toujours dans la course pour une place en séries.

Hossa, rappelons-le, sera complètement libre à partir de juillet s'il ne signe pas de nouveau contrat avec les Thrashers.

Mais l'hypothèse de Marian Hossa à Montréal n'est pas à écarter complètement non plus. L'analyste des matchs du Canadien à la radio de CJAD, Murray Wilson, avançait mardi que Bob Gainey avait obtenu la permission de négocier avec l'agent de Hossa, Ritch Winter, dans l'intention de lui faire signer une prolongation de contrat advenant qu'il se joigne au Canadien. Waddell a nié l'affirmation, hier, mais il n'en serait pas à sa première cachotterie.

Pour l'instant, Gainey est dans une situation très confortable. L'équipe est bien rodée, elle gagne, n'a pas de faiblesse majeure, et l'organisation regorge d'espoirs qui peuvent servir d'appâts. Gainey peut écouter tranquillement les offres, sans fusil sur la tempe. C'est souvent dans ces occasions qu'on peut réaliser les meilleurs coups.

Je me souviens d'un capitaine qui portait le numéro 11. Mais pas celui que vous pensez. L'année après la conquête de la Coupe Stanley en 1993, Kirk Muller a vu sa production chuter de 94 à 57 points. L'année suivante (une saison marquée par un lock-out) n'allait guère être plus productive. Muller, malgré un coeur gros comme la lune, n'avait plus la vitesse de ses belles années malgré ses 29 ans. Probablement que son style de jeu fougueux l'avait rattrapé. Nous, journalistes, voyions tous qu'il n'avançait plus comme avant, même si nous appréciions son leadership, sa ténacité et sa bonhomie dans le vestiaire.

À notre grand étonnement, Muller semblait encore avoir une extraordinaire valeur à entendre les éloges à son sujet aux quatre coins de la Ligue. Serge Savard a laissé de côté ses sentiments et a frappé le grand coup: Muller, à son grand désarroi, passait aux Islanders de New York en compagnie de Mathieu Schneider en retour de Pierre Turgeon et Vladimir Malakhov. Muller n'allait pas être en mesure de relancer sa carrière chez les Islanders, qui allaient l'échanger rapidement aux Maple Leafs après une courte expérience de 27 matchs. Turgeon, lui, terminait la saison en lion grâce à 20 points en 15 rencontres avant de connaître une campagne de 96 points. Les successeurs de Savard l'ont malencontreusement échangé au début de la saison suivante, mais ça, c'est une autre histoire. Cette transaction avec les Islanders demeure l'un des meilleurs coups de la carrière de Serge Savard.

Plus je repense au Kirk Muller de 1995, plus je revois Saku Koivu, un joueur qui n'a pas le physique le plus imposant, mais qui a toujours foncé tête première dans les coins. Ou bien Koivu nous cache une blessure, ou bien les années le rattrapent. Je ne dis pas ici que le Canadien doit s'en débarrasser, puisqu'il rend encore de bons services à l'équipe dans son rôle actuel de deuxième centre même si sa production a chuté.

Je suggère simplement à Gainey de garder les oreilles bien ouvertes. Si jamais il peut se servir de Koivu et d'un jeune pour acquérir un attaquant plus jeune, mais qui peut combler un besoin à court terme, style Jokinen, Marleau ou à la limite Tanguay, il doit le faire pendant qu'il est encore temps.

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Voici un autre article dans La Presse d'aujourd'hui. Ce n'est pas de matthias Brunet m ais de Richard Labbé. Il est bon lui aussi! et je trouve que sont article n'est pas mauvais!

Le jeudi 07 février 2008

Il est temps que Koivu parte

Richard Labbé

La Presse

Saku Koivu n'avait pas l'air d'un gars heureux, hier midi. La veille, il avait été laissé sur le banc par son coach. Là, il devait faire face au cirque médiatique, le temps de dire qu'il n'en veut à personne, qu'il faut penser au futur et que l'important, c'est que le Canadien ait gagné mardi soir.

Bref, Koivu a été un bon soldat. C'est admirable. Mais il serait temps de se rendre à l'évidence: lui et le Canadien, ça ne peut plus durer.

Il y a des divorces qui sont bons pour les deux parties. En voici un. À Montréal, Koivu sera toujours la cible de critiques. C'est inévitable. On a trop rapidement vu en lui un gars de premier trio, un meneur. On a cru naïvement qu'il était un joueur de 100 points, capable de transporter une équipe à lui seul Bref, avec lui, les attentes ont toujours été trop élevées.

On réalise aujourd'hui que Saku Koivu n'a jamais été le joueur qu'on attendait. Et maintenant, avec le poids des années, avec les séquelles de cette terrible maladie qui l'a frappé, le capitaine a du mal à suivre le rythme en deuxième moitié de saison. On l'a très bien vu au cours des dernières années: à la pause du match des Étoiles, Saku nous donne trop souvent l'impression d'un homme à bout de souffle.

Le capitaine est un bon joueur de deuxième trio. Rien de plus, rien de moins. Évidemment, le Canadien a certes contribué au problème en payant un peu trop cher pour lui - il touche un salaire de 4,7 millions cette saison -, mais ça, c'est un autre débat.

Pour le Canadien, la situation est tout aussi difficile. Koivu n'est pas un joueur facile à diriger (ses sautes d'humeur sont bien connues), et en plus, il a l'habitude de prendre beaucoup de place dans un vestiaire. Trop, diront certains. Hier, Guy Carbonneau a rappelé que son capitaine n'était qu'un joueur parmi les 20 autres. Manifestement, ce n'est pas le grand amour entre ces deux-là.

Il fut un temps où le Canadien était l'équipe de Koivu. Plus maintenant. Ses alliés sont partis, et d'autres leaders se sont depuis levés en attaque. Pendant ce temps, le Finlandais boude un peu seul dans son coin, tout en essayant de projeter l'image du gars serein qui refuse de s'en faire.

«Il y a des choses comme ça qui peuvent survenir dans une saison, a-t-il expliqué hier au Centre Bell. Des joueurs qui sont laissés sur le banc, on voit ça dans toutes les équipes. Quand ça arrive, il faut tourner la page et passer à autre chose.»

Tourner la page? Voilà qui serait une très bonne idée. Pour Koivu, ça voudrait dire ceci: lever sa clause de non-échange, et permettre à Bob Gainey de l'envoyer ailleurs, dans une ville où les attentes seraient moins élevées. Dans un tel contexte, Koivu pourrait fort bien relancer sa carrière, et trouver ce second souffle qui dort en lui. Après tout, le Finlandais a toujours bonne réputation dans les cercles de la LNH.

Le Canadien et lui en sont là: au point de non-retour. C'est triste, mais Saku Koivu doit partir. Ce serait le meilleur scénario. Pour le Canadien, mais aussi pour lui.

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on a pas le droit de reproduire des articles complet sans la permission de lapresse... tu peux linker ou copier des extraits... mais les articles complets, on peut pas. peux - tu éditer des "posts" de cette manière s'il te plait?

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on a pas le droit de reproduire des articles complet sans la permission de lapresse... tu peux linker ou copier des extraits... mais les articles complets, on peut pas. peux - tu éditer des "posts" de cette manière s'il te plait?

Shit, excuses moi, je ne savais pas.

Comment veux tu que je modifie mes articles?

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Shit, excuses moi, je ne savais pas.

Comment veux tu que je modifie mes articles?

si tu veux les laisser online fais juste citer les bouts que tu veux

OU

metter le liens qui mène à l'article

y'a pas de trouble, y'a pas de poursuites... haha

mais jveux pas que Matt reçoive un email d'une grosse face lui disant d'enlever les articles ;)

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